Larch, rails de Krämer et manifestation / fleur de Bach : Larch

# 417 ème

 

Photo : @LaCatoireFantasque

LARCH ou MELEZE

Fleur de Bach présentée par le docteur BACH :

"Pour ceux qui se considèrent moins bons ou moins capables que ceux qui les entourent, qui s'attendent à l'échec, qui ont le sentiment qu'ils ne réussiront jamais et, en conséquences, ne risquent rien ou ne font pas de sérieux efforts pour arriver."

Et par Philippe DEROIDE dans son livre Les élixirs floraux européens (référence) :

"Pour développer la créativité, l'aplomb et la spontanéité. Aide à prendre des décisions, à agir, à éliminer la peur de l'échec. Pour ceux qui n'ont pas confiance en eux, qui sont hésitants et qui temporisent par peur de rater ce qu'ils entreprennent ou par peur du ridicule."

Dans les rails de Krämer, enchaînements floraux identifiés par Dietmar Krämer, LARCH est la dernière fleur que l'on prend seule en toute fin de son traitement. Elle clôt le travail de réharmonisation.

Cela me questionnait.

Par ailleurs...

Je m'intéressais aux lois de la manifestation.
Nous sommes les créateurs de notre réalité. Nous avons tous les potentiels en nous pour manifester la réalité de nos rêves ; nous sommes infiniment capables. Mais désirer une autre réalite de vie dans sa tête ne suffit pas à la concrétiser. Ce qui déclenche sa matérialisation c'est de passer à l'action, de poser des engagements, d'avoir confiance en soi et d'oser faire des pas l'un après l'autre en co-créant avec l'Univers. La manifestation est un voyage où l'échec n'existe pas, ce sont des expériences à travers lesquelles nous apprenons, réajustons et grandissons.

Bref je me disais que mon cerveau m'avait fait prendre conscience de l'importance de LARCH et que si notre potentiel positif LARCH était petit ou éteint en nous, la "grandeur" de notre vie le resterait aussi.

LARCH a peur de son propre engagement.
Qualité de cette fleur : aller au bout de ses compétences.

Quel est votre avis suite à ma proposition ?

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Marion MOREL-DEROCLE

• Editrice de ce blog
• Coach et mentore pour les professionnels des élixirs floraux
  
• Auteure : www.marionfleurs.fr
• Florathérapeute pour les enfants
  
  
• Facebook : https://www.facebook.com/marionfleurs2b
• Instagram : https://www.instagram.com/marion_fleurs2b/

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Comments

[Thérèse]

Bonsoir Marion,

Je n'ai pas de nouveau commentaire à ajouter, seulement une question car tu me demandais si je demeure toujours à la même adresse (oui, je suis toujours là). De mon côté, je t'ai écrit à 2 reprises à ton adresse e-mail (m.md@free.fr)et j'ai l'impression qu'elle n'est plus valide. Est-ce le cas?

[Thérèse]

À nouveau bonsoir chère Marion,



Bien que ta réflexion soit claire, elle m'a incitée à creuser un peu plus ma propre réflexion.



D'habitude, j'aime bien vérifier la définition de ce que je veux traiter.



Wikipédia définit l'échec comme suit:

L'échec est l'état ou la condition qui fait que l'objectif désiré ou prévu n'est pas atteint, et peut être vu comme l'opposé du succès, mais cela peut aussi désigner un sentiment qui surgit lorsque l'on regrette quelque chose, au même titre que le regret.

Dans son sens le plus général, un échec est une situation qui résulte d'une action n'ayant pas abouti au résultat escompté.

Échec thérapeutique, scolaire, cinématographique, entrepreneurial.



Larch se fige dans la peur, d'abord celle d'échouer. Mais aussi la peur des conséquences qui découlent de l'échec: le regret d'avoir essayé qui fait éprouver la honte et la culpabilité.



Sa peur est nourrie par sa façon d'évaluer ses compétences en lien à celle des autres: soit il se sous-évalue (je ne suis pas bon), soit il se perçoit des compétences mais sur-estime les autres (ils sont meilleurs).



Dans un cas comme dans l'autre, il ne passe pas à l'action, car s'il devait échouer, il se prouverait alors à lui-même et aux autres qu'il est effectivement incompétent ce qui abaisserait encore davantage sa faible estime de soi. Un prix qu'il ne veut pas payer.



J'aime bien ton exemple de l'élève qui n'ose pas lever la main pour ensuite se le reprocher: j'aurais dû le dire, je le savais.

Ça m'a fait réfléchir.

Je n'ose pas: c'est Larch. J'aurais dû: c'est Pine.

Et l'échec, il est là! Mis en évidence par le sentiment de culpabilité. Quand, à posteriori, Larch constate qu'il aurait réussi s'il avait osé.

Qu'il a échoué à briller, à mettre en valeur son potentiel en se cantonnant dans l'immobilité, le silence, l'inaction, que tu désignes si brillamment comme une fermeture énergétique.



Ça aussi, ça m'a parlé. Fermeture énergétique. On parle souvent de blocages énergétiques pour désigner les déséquilibres émotionnels.

Pour moi, un blocage, c'est statique. Causé par quelque chose d'extérieur à soi.

Une fermeture, c'est dynamique. Ça contient un mouvement qui m'implique et dont je suis responsable.



Ça m'a permis toute une prise de conscience et m'interpelle à instiller, avec l'aide de Larch, bien sûr!, la dose de confiance qui fait défaut à certains projets qui attendent toujours de voir le jour.



Merci infiniment, chère Marion, pour cette profonde réflexion florale qui me fait si richement progresser!

[Thérèse]

Bonsoir Marion,



Comme toujours, ton blog interpelle, invite à la réflexion. Merci pour cet exercice d'approfondissement!



Pour ma part, j'ignorais que Krämer utilisait Larch seule, en fin de traitement. Ma compréhension est que dans la classification qu'il a faite des Fleurs, il y a 3 catégories: les Fleurs de type (dites internes) et leurs rails, les Fleurs en lien avec les circonstances extérieures (dites externes) et classée toute seule entre ces deux catégories, Larch, déclarée Fleur de la fondation.



Bien qu'elle ne soit pas une Fleur de type, Larch est un état qui a des racines profondes dans la structure de la personnalité, qui impactent le développement de chacune des Fleurs-type. On naît avec une typologie, et l'environnement, l'éducation reçue, particulièrement dans la prime enfance va favoriser ou non la saine estime de soi, la confiance en ses possibilités et capacités. Krämer stipule aussi qu'en tant que Fleur de la fondation, Larch est tout spécialement utilisée en combinaison avec les Fleurs de communication fortement yin telles qu'Agrimony, Centaury, Cerato, Gentian et Mimulus.



Être créateur de sa réalité peut effectivement dépendre d'être confiant de réussir et d'aller de l'avant, mais d'autres facteurs peuvent être pris en considération.



Ainsi tu mentionnes: Mais désirer une autre réalité de vie dans sa tête ne suffit pas à la concrétiser. (Cela prend parfois l'aide de Clematis)



Tu poursuis: Ce qui déclenche la matérialisation c'est de passer à l'action (mais passer à l'action nécessite aussi de l'énergie, celle d'Olive et/ou d'Hornbeam peuvent s'avérer utile),

de poser des engagements (y a-t-il une peur concrète qui freine l'élan comme manquer de temps, d'argent ce qui réfère à Mimulus? est-ce un engagement de plus qui me fait sentir débordée et avoir besoin d'Elm?), d'avoir confiance en soi et d'oser faire des pas l'un après l'autre en co-créant avec l'Univers (ici, oui, ça relève clairement de Larch).



Et: La manifestation est un voyage où l'échec n'existe pas (le Dr Bach disait la même chose concernant Gentian dans la mesure où l'on a fait préalablement son possible - Larch n'échoue pas; il prévient l'échec en restant inactif alors que Gentian a un sentiment d'échec lors de survenue d'obstacle), ce sont des expériences à travers lesquelles nous apprenons, réajustons et grandissons (Chestnut Bud dans son aspect positif).



Là où je suis pleinement en accord avec toi, c'est que si notre potentiel positif LARCH est petit ou éteint en nous, la ''grandeur'' de notre vie le restera aussi.