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Marion Fleurs
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30 décembre 2013

Agatha Christie, Conan Doyle, Edward Bach / Tempéraments humains et émotions par les Anglais

 

# 76 ème

 

 

Cet été pour nos vacances hors-murs, j'ai inauguré une organisation "lecture" qui tenait compte de mes 3 envies :

  • rattraper le retard de mes abonnements "revues" (= abaisser les étages des buildings sous ma table basse)
  • faire une trève de mes lectures SANTE (= reposer un peu mes neurones)
  • m'achalander dans la bibliothèque des village d'accueil (= enlever 10 kg de bagages)

Ainsi durant trois semaines, j'eus le bonheur de jongler avec différents formats selon mes humeurs et le temps disponible.

 

Un jour, alors que je me replongeais avec délectation dans un roman d'Agatha Christie, je me fis la remarque dès les premières pages de la richesse de son vocabulaire pour décrire le caractère et les sentiments de ses personnages. Cette auteure a une capacité à définir un individu dans ses attitudes, comportements, habitudes, qualités, défauts, manières, ressentis ... tout à fait incroyable. Cela m'époustouflait.

Un peu plus tard je repensais à cette femme, novatrice dans son genre littéraire et brillantissime dans son expression - qui avait vécue au (début du) siècle dernier et était anglaise.

Mon cerveau fila ces informations comme on fabrique un écheveau de laine, et un souvenir émergea. Pour le Noël de ma première dizaine, ma grand-mère maternelle me fit découvrir l'auteur Sir Arthur Conan Doyle et son fameux héros Sherlock Holmes ! Là aussi, sous la plume de l'écrivain, nous sommes plongés dans un univers où détails et descriptions sont roi ! J'ai presque envie de dire que l'observation et l'analyse sont des compétences hypertrophiées car à cette époque, la science n'est pas assez performante pour, lors d'une résolution d'enquête, l'emporter sur une approche humaine et ses 6 sens. Et puis, les précisions médicales dans les ouvrages de ce romancier étaient dues à ses études. Médecin de formation, il s'embarqua après sa thèse (1885) sur un bateau (huis clos). Loin du confort (matériel & personnel soignant) d'un hôpital ou d'un cabinet, nous pouvons imaginer sa pratique de la médecine basée sans doute sur la prévention et un accompagnement de proximité du malade. Bref une étude approfondie et suivie de la santé, et de la nature humaines.

Sir Arthur Conan Doyle, autre maître de la littérature policière, innovant et excellent conteur, avait vécu à cheval sur les 18ème et 19ème siècles et était anglais.

Mes pensées cheminaient d'elles-mêmes d'une réflexion à une autre ... et c'est ainsi que les mots clés : novatrice, brillantissime, innovant, excellent, siècle passé, anglais, sens de l'observation, descriptions, caractère, médecin m'ont amenée jusqu'au Docteur Edward Bach :

  • Homme novateur dans son "genre" professionnel
  • Homme d'observation, et de recherches
  • Homme d'excellence dans sa mission professionnelle
  • Homme pertinent dans la description de tempéraments humains
  • Homme du début du siècle passé
  • Homme anglais

 

Tout ceci n'avait de sens que celui que j'avais envie de lui donner. J' étais simplement amusée à l'idée de penser que ces trois compatriotes aux compétences similaires auraient pu se rencontrer et imaginer un scénario policier incroyable basé sur les comportements du genre humain ! Je me suis aussi questionnée sur le fait qu'ils étaient tous trois anglais ! Une coïncidence ou une compétence so british (capacité à décrire un tempérament de façon ciselée propre à cette culture) ?

 

cadavreconanedbach2

 

 

Une information m'arriva avec synchronicité quelques jours plus tard en lisant ce numéro de Courrier International.
Elle me fit bien sourire. Je cite :

 

courrier

"AUSSI FLEGAMTIQUES QUE DES ZOMBIES (ROYAUME-UNI)
La numérisation des livres permet d’aboutir à de drôles de conclusions. “Les craintes que le monde soit submergé par des zombies dépourvus de sentiments ne sont peut-être pas complètement infondées”, écrit le New Scientist. En cause, les termes utilisés par les auteurs britanniques dans les quelques 5 millions d’ouvrages numérisés par Google Books. Une analyse menée par une équipe de l’université de Bristol sur la fréquence des mots associés aux six émotions majeures (la peur, la colère, le dégoût, la tristesse, la surprise et la joie) indique que les auteurs britanniques manifestent de moins en moins de sentiments. L’utilisation de mots chargés d’émotion a décliné tout au long du XXe siècle. Autre facteur intéressant : les livres écrits par des Américains recèlent plus de termes du registre émotionnel que les ouvrages britanniques. Une divergence qui a commencé dans les années 1960."

article page 49 du n° 1170 (du 4-10/04/2013)
téléchargement possible de la revue clic

 

les temps ont donc bien changé !!!

 

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