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Marion Fleurs
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16 janvier 2017

Petite histoire des plantes de Jean-Marie Pelt / informations communes aux Fleurs de Bach

 

 

# 276 ème
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Finalement j'ouvre la porte à un nouveau sujet. Envie d'un peu de variété yéyé !

 

 

Histoire des plantes

 

A ma médiathèque il y a des livres audios disponibles. Parmi eux se trouvait cet ouvrage dont la présentation au dos de couverture me rendait curieuse d'en savoir plus. J'ai bien fait de l'emprunter car j'ai appris beaucoup de choses passionnantes sur les plantes. Le texte est un mélange de savoir théorique et d'expériences personnelles de l'écrivain. Le discours est accessible et vivant. J'ai écouté plusieurs fois tout en tricotant, l'avantage du Livre Audio, on peut être gourmande sur nos plaisirs !

En bas de l'article 261, j'avais déjà glissé deux paragraphes extrait de ce livre : clic

 

Quelques passages m'ont fait penser aux Fleurs de Bach ou à d'autres informations écrites dans des articles, d'où la rédaction de ce sujet pour vous les partager.

 

Référence du livre***

Disque 5 : les plantes médicinales

Au sujet de l'Opium

"Et c'est à Hippocrate qu'on attribue cette première affirmation disons d'une médecine objective, soignant des maladies qui ne sont pas dues à des mauvais esprits mais à des causes naturelles et les soignant par des remèdes naturelles en l'occurence les plantes. Hippocrate ne soignait pas toutes les maladies, aujourd'hui encore on ne soigne pas toutes les maladies. Mais Hippocrate avait une sorte d'arme absolue à sa disposition c'est qu'il connaissait l'opium. L'opium c'est le suc desséché qui s'exsude* des capsules de pavot lorsqu'on les scarifie. Ce suc est ensuite récolté et il est mis en boule, et ce suc quand il est desséché prend le nom d'opium. Et cet opium est déjà à l'époque d'Hippocrate, plusieurs siècles avant Jésus-Christ, le médicament de la douleur. Il l'est toujours parce que c'est de l'opium et du pavot que l'on tire la morphine qui aujourd'hui encore est toujours le grand médicament de la douleur. Un médicament en vérité tout à fait incontournable. Ce qu'on peut dire c'est qu'avant même de savoir guérir les maladies, les médecins d'Occident s'avaient abréger les souffrances de leurs patients. Et ça été probablement la première très grande victoire de la médecine." J.M. PELT

* s'exsuder : sortir en manière de sueur.

> En lien avec cet article : le jour de l'opération

 

Au sujet de Galien

"Un autre grand personnage de l'Antiquité c'est Galien. Lui était le médecin de Marc Aurèle un grand empereur, un empereur philosophe, un empereur stoïcien ; il donnait un petit peu d'opium, gros dit-on comme une fève d'Egypte, à Marc Aurèle qui se targait d'être totalement insensible à la souffrance. De sorte qu'on pouvait se poser la question : "Etait-il vraiment insensible ou était-il drogué ?" Galien nous a laissé une théorie sur le fonctionnement de l'organisme selon laquelle la bonne santé résulte d'un équilibre entre les humeurs et il distinguait 4 humeurs comme il y a 4 éléments. Il distingait aussi le chaud et le froid, le sec et l'humide ; et il disait par exemple "si on est refroidi il faut prendre une plante qui réchauffe". La plante qui réchauffe le plus c'est le poivre, ça réchauffe très très fort. Il disait à l'inverse que "si on avait de la fièvre il fallait prendre une plante qui refroidit" alors c'était le nénuphar qui pousse dans l'eau, en principe l'eau est plus froide que l'air. C'était une théorie où on prenait ce qui devait rétablir les équilibre de ses humeurs. C'est intéressant parce que cette manière de voir consiste au fond à soigner par les contraires ce qui est la caractéristique majeure de la thérapeutique contemporaine, puisque l'allopathie consiste à soigner par les contraires : antibiotique, antihistaminique, anti infectueux, anti ou antalgique. On prend chaque fois le médicament qui va contrarier, qui va annuler l'effet pathogène dont on souffre. C'est un raisonnement ici qui est parfaitement logique et qui est à la base de notre manière de voir.

Avant de quitter Galien il faut lui donner aussi un coup de chapeau pour avoir dit des choses tout à fait intéressantes sur l'art de préparer les médicaments. Il y a la matière brute qu'on appelle la drogue, c'est le mot exact ; la drogue c'est pas ce qu'on dit "être la drogue" à savoir toxicomanogène*. La drogue c'est la matière première à partir de laquelle l'on fait des médicaments. Et pour que la drogue devienne un médicament il faut la transformer en pilule, en potion, en suppositoire, en collyre, en sirop, etc ... Il y a tout un art du pharmacien qu'on appelle la pharmacie galénique** en l'honneur de Galien puisqu'il a été le premier à expliquer comment on pouvait fabriquer des médicaments à partir des drogues. Voilà un personnage très important dans l'histoire de la thérapeutique, il est à la fois le père de la pharmacie et le père de l'allopathie. Galien marque les esprits pendant tout le premier millénaire et pendant tout le Moyen-Âge." J.M. PELT

* toxicomanogène : se dit d'une substance capable d'entraîner un comportement toxicomane.

** galénique : la mise en forme du produit. Jouer sur la mise en forme pour que le principe actif passe dans le sang plus ou moins rapidement.
Exemple : un médicament fabriqué sous la forme d'une gelule est entouré d'une pellicule qui sera détruite dans l'estomac afin que le principe actif proposé sous forme de poudre soit absorbé au niveau de cet organe (et non pas avant dans la bouche).

> En lien avec cet article : Rescue Crème pot de 200ml en arrêt de commercialisation

 

Au sujet de Paracelse

"Tout change à la Renaissance comme chacun le sait et on voit alors apparaître un autre grand personnage très haut en couleurs qui s'appelle Parcelse, qui contredit Galien vigoureusement parce que c'est un personnage truculent. Il dit que ce n'est pas du tout comme ça qu'il faut faire ! Il faut pas soigner par les contraires, il faut soigner par les semblables. Par exemple dit-il, si l'on a les pieds mouillés et qu'on attrape la fièvre alors il faut se soigner par du saule parce que le saule vit avec les pieds mouillés, puisqu'il vit dans l'eau, les racines ! C'est extraordinaire car c'est du saule qu'est venu l'aspirine. A partir de l'écorce de Saule on a découvert les précurseurs de l'aspirine. On pourrait ainsi multiplier les exemples. Le bulbe de colchique ressemble à un orteil goutteux alors Paracelse dit donc il est bon pour la goutte ! C'est vrai, il contient de la colchicine, elle est un médicament de la goutte. Par conséquent Paracelse propore la médecine par les semblables* et aujourd'hui c'est l'homéopathie. C'est le fameux "similia similibus curantur" = on "soigne(r) par les semblables". C'est un raisonnement qui n'est pas logique mais analogique. C'est une idée très forte dans la pensée humaine partout dans le Monde sauf chez nous et actuellement, c'est que tout se tient ; et qu'il y a des concordances et des connivences extraordinaires. Qu'entre la Nature et nous il y a des liens étroits que nous ne connaissons pas vraiment. Que nous, nous sommes un microcosme qui est en résonnance et en relation avec l'Univers tout entier, le macrocosme dont nous sommes un modèle réduit. Que par conséquent nous sommes liés à tout ce qui se passe dans l'Univers ! C'est ça le raisonnement analogique, le raisonnement de Paracelse. C'est un mode de raisonnement totalement étranger dans le monde dans lequel nous sommes. Je crois qu'il n'est pas idiot et je crois que la médecine s'enrichit beaucoup à être à la fois allopathique et homéopathique. Et que par-dessus le marché, selon les pathologies, selon les personnes, selon les sensibilités des personnes, parfois l'homéopathie marche mieux que l'allopathie. Bien souvent naturellement l'allopathie donne de merveilleux résultats mais nous voyons déjà apparaître plusieurs sortes de médecines. L'homéopathie fait un très large appel aux plantes médicinales." J.M. PELT

 

> Les Fleurs de Bach sont une médecine des émotions selon l'approche des semblables* ou la théorie des signatures (clic). Le "geste de la plante" (sa façon de croître et de se comporter avec son environnement) est semblable au "geste de la personne" (sa façon d'être, de se comporter envers les autres). Exemple : VINE (la vigne sauvage) pousse en écrasant son entourage végétal, rien ne peut l'arrêter. Elle s'aide de ses crochets pour s'attacher aux tuteurs. Ses vrilles, fragiles pousses vertes au printemps, deviennent ligneuses et dures en automne, nécessitant un objet coupant pour les sectionner. Une personne de tempérament VINE écrasera tout le monde pour parvenir à ses fins, sans sentiment. Elle, et elle seule au sommet ! Défauts : tendu, agressif, dominateur, orgueilleux, arrogant, s'impose aux autres.

> complément d'informations au 31.01.17 - extrait du livre de Beatrice Mark*** : "Pour comprendre le principe d'une plante, la théorie des signatures fournit une bonne base. La théorie des signatures renseigne sur l'habitat des plantes, leurs préférences, leur rythmique, leur système racinaire, leurs apparences, leurs couleurs, leurs sensibilités et leurs faiblessest. (...) La thérapie florale utilise les signes distinctifs d'une plante pour les transposer dans le domaine psycho-émotionnel de l'être humain."

 

"A partir du 19ème siècle, on se rapproche de notre époque, la chimie fait des progrès très très importants et on commence à essayer d'isoler les substances qui sont responsables de l'activité d'une drogue. La drogue, la plante, elle est active parce qu'elle contient des substances intéressantes. C'est ce que Paracelse appelait la quintessence*. [Par exemple à cette époque] on extrait la morphine de l'opium qui est la substance active de l'opium. L'opium agit par la morphine. Et plus tard on découvre que dans l'opium il y a encore d'autres substances actives qui ont des propriétés un peu différentes comme par exemple la codéine qui est une substance très active contre la toux. Donc on sépare de la plante entière, de la drogue, les principes, c'est comme ça qu'on les appelle, qui sont le support de l'activité." J.M. PELT


* Définitions du mot quintessence (Le Nouveau Petit Robert, juin 1995
)
Qualité pure, principe essentiel d'une substance / Extrait le plus concentré d'une substance dont il contient les propriétés caractéristiques.

> Noms données aux Fleurs de Bach : élixirs floraux, liquides floraux, essences florales, quintessences*.

 

 

 

 

Rose givée ; marionfleurs

 

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Commentaires
N
Bonjour Marion.<br /> <br /> Très belle synthèse... et article très intéressant.<br /> <br /> belle semaine à toi
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